Sigma n’était pas un grand fan des appareils photo de type hybride. C’est pourquoi lorsqu’on demandait à son PDG, KazutoYamaki, si la firme avait l’intention de faire ce type d’appareils, il répondait systématiquement que sa boîte avait déjà les boitiers reflex SD. Mais voilà, il a fallu suivre le changement.
Un appareil photo destiné à bousculer les habitudes
Tout sur l’appareil montre qu’il a été conçu dans le but de bousculer les habitudes. En effet, pour commencer, Sigma qui était un farouche défenseur de la position de ne vendre que du reflex dans cette gamme de produit, a changé d’avis. La firme a dû suivre la tendance et la demande généralisée de la clientèle. Au niveau ergonomie, la SD quattro bouscule les codes. Son bouton d’allumage ne se trouve pas sur les emplacements habituels. De plus, je trouve que sa poignée permet une meilleure prise en main et, sa touche d’accès rapide personnalisable est un vrai atout.
Les caractéristiques techniques de la bête de Sigma
Tout d’abord, il est équipé d’un capteur APS-C Foveon X3 Quattro qui permet de délivrer des photos d’une qualité de l’ordre des 33 mégapixels. Elle possède une focale fixe et la plage de sa sensibilité varie de 100 à 6400 Iso. Après, elle est équipée d’un double processeur de type True III. Je trouve que sa vélocité est déjà assez bien avec une vitesse de déclenchement moyenne de 0.90 seconde. Sa batterie de 1860 mAh permet de prendre aux environs de 300 prises de vue.
Un appareil qui déçoit un peu vu son prix
Il est important de remarquer de noter que le prix du Sigma SD Quattro se négocie entre 800 et 1050 euros sur la toile. Cependant, je note quelques défauts. Tout d’abord, le fait que le viseur se trouve à l’extrême droite me gêne vraiment étant donné que je vise avec mon œil gauche. Ensuite, malgré son double processeur, sa réactivité est encore à revoir par rapport à d’autres appareils de cette gamme. En enfin, je trouve que passé les 500 ISO, la sensibilité n’est plus aussi bonne.